mardi 17 décembre 2013

Hacker

Le jargon informatique classe les hackers en plusieurs catégories en fonction de leurs objectifs, de leur compétence et de la légalité de leurs actes. Ce vocabulaire fait référence aux films de western, où le héros porte un chapeau blanc, et les méchants portent des chapeaux noirs. Par respect nous utiliserons le terme cracker et non hacker pour désigner ces personnes.
  • Les chapeaux blancs ou white hat : professionnels de la sécurité informatique (consultants en sécurité, administrateurs réseaux...) effectuant des tests d'intrusions en accord avec leurs clients et la législation en vigueur afin de qualifier le niveau de sécurité de systèmes. Certains hackers se considèrent comme white hat alors qu'ils transgressent les lois, leur but étant de prévenir les responsables des failles de leurs systèmes. Certains d'entre eux s'infiltrent dans les systèmes de sécurités les plus coriaces juste pour la connaissance, pour se dire qu'ils savent le faire
  • Les chapeaux bleus ou blue hat : consultants en sécurité informatique chargés de vérifier l'absence de bogues et de corriger d'éventuels exploits avant le lancement d'un système d'exploitation sur le marché. Le terme est notamment employé par Microsoft, désignant ses hackers et ingénieurs en sécurité informatique qui ont pour rôle de trouver les vulnérabilités de Windows.
  • Les chapeaux noirs ou black hat : créateurs de virus, cyber-espions, cyber-terroristes ou cyber-escrocs, agissant la plupart du temps hors-la-loi dans le but soit de nuire, de faire du profit ou d'obtenir des informations. Ces hackers n'ont pas la même éthique que les White hats et sont souvent malveillants. Les plus malveillants sont alors appelés crashers.
  • Les chapeaux gris ou grey hat : s'ils n'hésitent pas à pénétrer dans les systèmes sans y être autorisés, ils n'ont pas de mauvaises intentions. C'est souvent l'« exploit informatique » qui les motive, une façon de faire la preuve de leur agilité. Cette catégorie recouvre le large panel de personnes se situant entre le black hat et le white hat.
  • Les script kiddies ou lamer, littéralement « gamins qui utilisent des scripts » : sans grande compétence, ceux-ci piratent surtout par désir de se faire remarquer, en utilisant des programmes codés par d'autres. Ces personnes ne sont pas à proprement parler des hackers, mais elles se considèrent généralement comme tels.
  • Les hacktivistes : agissant afin de défendre une cause, ils n'hésitent pas à transgresser la loi pour attaquer des organisations afin de les paralyser ou d'obtenir des informations.
Il serait réducteur de généraliser le cas et d'en déduire que les white hats sont les gentils et les black hats sont les méchants. En effet, de nombreux débats se font entre les deux camps et aucun camp n'a réussi à prouver que le sien était la voie à suivre. De nombreux white hats ne servent que leurs intérêts alors que d'autres black hats protègent ceux des autres. C'est d'ailleurs un sujet de troll récurrent.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire